ILS NE PASSERONT PAS !
L’extrême-droite procède toujours de la même manière : elle attise les haines, joue sur les peurs et pratique l’intimidation. La Bretagne, longtemps épargnée, est malheureusement le théâtre de ces agissements.
En début d’année à Callac, des militants d’extrême-droite ont manifesté contre le projet Horizon. Des élu·e·s et des journalistes, en particulier à Carhaix, ont subi des menaces y compris de mort. À Lamballe, au mois de janvier, le projet culturel de la ville, en partenariat avec les associations, intitulé « Emancipé·e·s » a lui été la cible d’attaques homophobes. Ces jours-ci, dans le Morbihan, l’extrême-droite récidive en tentant d’empêcher la présence d’un stand de l’association SOS Méditerranée pour la 12ème édition de la semaine du Golfe, du 15 au 21 mai.
Pas plus tard que ce week-end, à Saint-Senoux un groupuscule d’extrême-droite a manifesté contre un atelier de lecture animé par des artistes drags-queens et plusieurs inscriptions homophobes et d’inspiration nazie ont jalonné le parcours de la marche des fiertés à Saint-Brieuc.
Et on ne compte plus les pressions exercées par des « parents d’élèves » sur les enseignant·e·s pour dénoncer la projection de films jugés « wokes » ou l’étude d’oeuvres littéraires considérées comme « gay friendly ». Nous observons par ailleurs de régulières remises en cause des droits des femmes et de leur liberté fondamentale de disposer de leur corps.
Lorsqu’elles sont isolées, sans soutien, on peut comprendre que les victimes de ces menaces pensent d’abord à leur sécurité et à celle de leur famille. Et la démonstration de force des groupuscules identitaires en plein Paris peut légitimement faire peur. Face à ceux qui se cachent pour intimider, nous devons, au grand jour, réaffirmer notre solidarité vis-à-vis des élu·e·s, des journalistes ou des militant·e·s que l’extrême-droite veut bâillonner.
C’est pourquoi les socialistes breton·ne·s soutiennent l’initiative prise par Johanna Rolland d’organiser, le 24 mai, une marche de soutien à Yannick Morez, à Saint-Brévin-les-Pins et seront présent·e·s. Le racisme, l’antisémitisme et l’homophobie ne sont pas des opinions. Ce sont des délits. Nous appelons donc le Gouvernement à faire preuve de la plus grande fermeté, à tout mettre en oeuvre pour identifier et sanctionner les auteurs de menaces et à protéger toutes les victimes.
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Antoine Ravard
Premier Secrétaire Fédéral
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